Le hareng doux des Wadden

Le dernier dimanche d’avril,

lors de la balade sur l’estran exondé,

le vent de nord était faible, frais à souhait,

complice des agglomérats d’écume blanche,

de face jusqu’à la pointe de la Négade …

Au retour, ce coquin nous poussait dans le dos

et au fur et à mesure que la température grimpait

il me semblait déceler d’agréables senteurs connues.

Effectivement, me retournant subrepticement,

les évents bien dans le courant d'air,

j’ai pu déceler les sources de plaisirs reconnues.

Au premier plan, flagrante, l’éclade d’Oléron ;

plus loin et plus lourde la frite ch’ti ;

puis la suavité du hareng doux des Wadden.

La marche a aussi des bons côtés.